Ca va être un show très chaud et je ne vous parle pas d’un choc climatique…
Ce deuxième round se joue en deux phases dans le désordre chronologique.
La première partie concerne l’intervention d’ALLIANZ dans notre procès lors de notre expertise judiciaire. La seconde présente la contre-expertise ALLIANZ pour étudier le travail de l’inspectrice d’ALLIANZ Mme CB et de l’expert de CUNNINGHAM & LINDSEY, M. AD.
Expertise judiciaire :
L’expert M. PS d’ELEX sous le contrôle de l’inspecteur ALLIANZ va rédiger une expertise qui sera remise à l’expert judiciaire et qui débute par deux faux et une déclaration par procuration de l’inspecteur ou un 3eme faux :
1er faux : ce faux est très, très préjudiciable ! J’ai l’impression que nous y apparaissons comme des personnes agressives ou à l’attitude douteuse et que nous aurions peut-être quelque chose à cacher. L’expert sait pertinemment que l’expert judiciaire souhaite une expertise de tous les experts présents…
Il est vrai que notre fils leur a ouvert la porte et leur a signifié qu’ils n’avaient pas à venir étant ni partie, ni tiers, ni dans la cause que donc malheureusement ils pouvaient repartir. Nul ne peut prétendre que l’expert et l’inspecteur n’ont pas su faire la différence avec nous (les assurés) et notre fils (au delà du fait qu’il est tout seul et que nous sommes deux !) puisque ce n’était pas la première fois que nous nous rencontrions. 🙄
L’expert M. PS et l’inspecteur M. AB vont réclamer à nous parler, je vais alors les entendre et demander à mon fils de les laisser entrer. Ils nous demanderont à assister à l’expertise judiciaire et notre avocate nous signalera que ce n’est pas un problème (à la condition toutefois qu’ils restent à l’écart des débats), donc nous les laisserons être présents.
Il m’a en outre semblé difficile de rejeter l’employeur de mon mari, mais c’est une autre histoire…
Finalement, cette expertise n’existe que parce que nous avons eu la clémence de les accueillir !
Le plus drôle, c’est qu’ils étaient parmi les derniers à partir, alors quel l’accueil avait été si froid… personnellement, je serais partie vite fait ! ➡
2eme faux : pour justifier leur présence l’expert ajoute que nous les avions conviés par courrier. C’est également extrêmement préjudiciable puisque cela soumet l’idée à l’expert judiciaire que nous les invitons pour les rejeter une fois sur place. J’ai l’impression de passer pour une désaxée. Imaginez donc : ce rapport vient de notre propre assureur et va terminer dans les mains de l’expert judiciaire !
En plus ce n’est certainement pas à nous de les convier à passer : à une expertise judiciaire, on vous convoque !
Enfin, s’il faut encore s’en convaincre, être informé du déroulement de l’expertise ne veut pas dire qu’ils doivent venir.
Encore une allégation à notre encontre ! 👿
Une autre preuve pour être complet : l’expert découvre qu’ils ne nous suivent pas (ce qui confirme que nous n’avions donc pas à les inviter…) mais a tout de même laissé ce qui précède dans son rapport sans souffrir de ses contradictions au point de ne pas corriger la section d’avant.
L’expert M. PS et l’inspecteur M. AB devront être présents comme témoins d’ALLIANZ, et surtout ne pas intervenir. Bien sûr, ils vont se rapprocher des autres experts, et on en trouve une trace lorsque M. PS (ELEX) déclare que c’est un autre expert d’assurance qui fournira copie de l’ordonnance de référé alors qu’il aurait dû se rapprocher de nous par respect de nos accords, ou sinon de nos experts d’assurés.
On ne parle pas des échanges de carte visite qui ont dû bien servir, sinon à quoi servent de tels échanges ? … et des autres échanges pendant l’expertise… 🙁
3eme faux ou déclaration par procuration, c’est selon :
L’expert va ensuite dans son rapport destiné à l’expert judiciaire (je vous le rappelle tant c’est grave) dire que l’inspecteur ALLIANZ ne croit pas à nos « allégations ».
Analysons…. puisque vous êtes là ça ne doit pas trop vous déranger ! 😉
Si l’inspecteur a « omis volontairement » nous avons deux cas de figure :
- L’expert de l’assurance sait ce que l’inspecteur a omis de préciser sans le lui demander. Nous avons un précédent un peu plus loin un cas qui ressemble à un « pouvoir paranormal » de cet expert. Peut-être est-ce là un second cas. Si cet expert est réellement doté d’une telle capacité alors il ne s’agit pas d’un faux et je m’excuse pour le coup de ce que j’aurai à tort perçu comme un 3ème faux.
- L’inspecteur le dit à l’expert M. PS de l’assurance pour que cela finisse dans le rapport afin de diminuer notre crédibilité lorsque l’expert judiciaire en prendra connaissance. Nous ne voyons pas pourquoi l’inspecteur omettrait de le dire à l’expert juridique et le rapporterait à l’expert ALLIANZ pour que ce soit ajouté à son rapport destiné à l’expert juridique. Cela ressemble à une déclaration par procuration.
Affabulations, mensonges, ou déclaration par procuration… ?
Je me sens vraiment dénigrée en plus de passer pour une folle. Il y a là une marque évidente de nous priver de nos droits de recours contre nos voisins. Cela s’explique peut-être par le fait qu’ALLIANZ souhaite utiliser l’expertise judiciaire comme 3ème expertise indépendante auprès du Médiateur des assurances.
Évidemment, cette expertise perd tout son caractère « indépendant » vu le poids mis par ALLIANZ pour faire pencher la balance en notre défaveur en faussant la sérénité des débats.
L’article 640 du code civil interdit la modification des terres, cela n’est mentionné nulle part, à aucun moment, par qui que ce soit chez ALLIANZ. Il n’est pas fourni de cause plausible pour associer l’ensemble de tous les dégâts survenus en même temps ! Bref… on passe !
Bon, continuons, l’expert M. PS d’ELEX poursuit en émettant des doutes sur la position de nos experts d’assurés et sur le motif de notre expertise immobilière de 2008 :
Cette expertise n’arrange pas les affaires d’ALLIANZ. J’explique ça dans quelques lignes, mais tout d’abord puisque l’expert en bâtiment d’ELEX semble n’avoir pas entendu ma réponse et/ou n’a pas souhaité me la redemander, je juge donc opportun de la lui fournir de nouveau mais par écrit (normal Brigitte ! c’est un blog 😉 ) :
« Nous avions provoqué un incendie de poubelle dans notre cuisine et l’assureur de l’époque alors que nous étions responsables avait bien pris en charge nos dommages.
Suite à cet incident nous avions estimé que faire expertiser notre bien pour en faire valoir son montant en cas de sinistre majeur pourrait se révéler important. En plus il y avait un contexte de crise immobilière internationale qui touchait les organismes de crédit… C’est tout. »
Il est évident que rétrospectivement grand bien nous en a pris comme vous pourrez le voir en la lisant. Le contenu de cette expertise n’est pas favorable aux positions que souhaitent adopter les experts et les inspecteurs d’ALLIANZ.
Deux exemples rapides sur l’expertise immobilière de 2008 :
- Elle ne parle pas de défaut du marbre, de la dalle garage, de fosse à vidange ou autre, c’est donc apparu après 04/2008. La maison de 26 ans aurait résisté à plusieurs catastrophes naturelles (coulée de boue donc eau ou sécheresse) et aurait flanché sans qu’il n’y ait eu de catastrophe en décembre 2010… Comme ça sans raison…Dur à croire pour nous.
- Elle atteste de la qualité de notre maison et si l’expert déclare que le papier peint est à refaire dans la cuisine c’est que vraiment il n’y avait pas grand chose à dire par ailleurs. Une réparation du marbre coûtant plusieurs dizaines de milliers d’euros aurait certainement bien davantage éveillé l’attention de l’expert et le coût de la réfection aurait été rajouté au rapport pour corriger le montant de notre maison – le papier peint n’aurait certainement pas mérité autant d’intérêt.
L’expert poursuit ses allégations sur le déroulement de l’expertise :
OUI NOUS NE FAISONS PAS LA METEO NI LES ORAGES – Leur apparition relève du hasard… 😆
Enfin, l’expert ELEX va tenter de trouver l’existence du « fossé » ou de la différence de niveau des sols en cherchant la réponse sur Google Maps (photo satellite) plutôt que sur les documents des terres d’origine ou des photos de 2005…
Cela semble « très logique » vu l’échelle des photos Google et le fait qu’elles sont perpendiculaires au plan observé ce qui inévitablement complique l’étude des pentes. Nous pensons que l’expert n’a pas choisi la meilleure méthode technique.
Au moins l’expert de CUNNINGHAM & LINDSEY (M. AD) y avait relevé une cuvette même s’il n’en concluait rien sur l’impossibilité des ruissellements (voir section précédente).
Nous allons nous arrêter là car par exemple l’expert de l’assureur (ELEX) explique que notre expert (d’assurés) s’est retrouvé en difficulté face aux questions posées qui étaient du style : « à votre 2ème expertise il faisait quelle météo ? ». Je ne sais même pas ce que j’ai mangé il y a une semaine, imaginez la météo d’il y a presque un an ! Et tout est comme ça.
Passons à notre première rencontre de cet expert d’ELEX et de l’inspecteur d’ALLIANZ, ce sera plus intéressant ❗