Revenons à la fosse à vidange qui n’a posé aucun problème entre 1980 et 2010 et qui est à présent remplie d’eau… L’expert nous gratifie de l’apparition possible d’une source et le tout en période de sécheresse. Nous avons envie de crier, ainsi notre problème relève d’une chance avoir de l’eau quand tout le monde en manque. 🙄
Même le témoignage de l’ancien propriétaire qui a osé vivre 20 ans chez nous (c’était à lui alors je respecte) déclarera que cette situation lui est inconnue. L’expert n’apportera aucune preuve, ne demandera aucune analyse de géologie. Il va rejeter les terres d’origine. Le plus incroyable (et ça il faudrait qu’on nous l’explique), alors que l’expert voit sur des photos de 2005 que le terrain voisin est en cuvette par rapport au notre, il ne conclura pas que nous ne pouvions pas avoir de ruissellements. L’expert tournera autour du mot « fossé » que nous avons peut-être utilisé à tort mais qui exprime une idée bien compréhensible. L’expert choisira de discuter de la forme plutôt que du fonds de nos propos au lieu de conclure sur la réalité technique. 😯
Enfin l’expert M. AD (CUNNINGHAM & LINDSEY) d’ ALLIANZ analysera notre demande de prise en charge comme un conflit de voisinage ! Nous estimons normal qu’il y ait conflit puisque nous ne pouvons pas accepter de voir notre maison s’écrouler sans rien dire. Nous n’avons jamais nié le conflit, ceci est notre première erreur, car nous aurions dû sourire de cette situation pour que l’on nous prenne au sérieux.
Par la suite, et le plus incroyable, c’est que ce même expert M. AD (CUNNINGHAM & LINDSEY) dans une seconde expertise tentera d’attribuer nos dégâts à venir à un choc climatique (sécheresse)… Alors on a trop d’eau ! mais dans le même temps nous sommes dans une zone aux températures extrêmes et le tout se trouve en Seine-Et-Marne en France.
Attention ceci n’est pas un blague bien que ce soit « capillotracté » !
Que notre terrain domine celui du voisin, et que ce dernier formait une cuvette (cf. plan des terres d’origine), n’empêchent pas l’expert et l’inspecteur d’ALLIANZ de prétendre que nous ne subissons pas de ruissellements après: (1) la nouvelle construction voisine, (2) l’ajout de plusieurs tonnes de terre et (3) la réorientation des pentes vers chez nous !
Comme on peut le constater, ALLIANZ va donc approuver la deuxième expertise qui nie tout dégât. Elle sera réalisée par un expert sous contrôle d’un de ses inspecteurs, nous allons contester mais elle ne sera pas remise en cause. Le même expert interviendra par deux fois, l’une considérera que nous bénéficions d’un terrain avec une profusion d’eau et l’autre accusera la sécheresse ! En attendant, il faut savoir qu’aucunes de nos remarques, de nos preuves n’ont été acceptées, même les constats d’Huissier ont été rejetés !
A l’aide, il nous faut d’autres experts :
Étant donné la tournure des événements, nous solliciterons notre protection juridique PROTEXIA (filiale ALLIANZ) qui missionnera un expert pour analyser les modifications apportées aux terres.
Notre protection juridique nous enverra un expert architecte. Celui-ci ne s’étendra pas sur l’illégalité de la construction ou sur sa non conformité qui sont pourtant parfaitement dans son champ de compétence.
L’expert M. MD (SARETEC) missioné par PROTEXIA préférera s’attarder sur la nature géologique des terrains. Il déterminera que nos problèmes sont dus à des mouvements du sous-sol en déclarant que des fissures ne sont pas le résultat de l’humidité. (Et la fosse à vidange remplie d’eau c’est quoi ? et bien en tout cas vous ne le saurez pas en lisant ce rapport !) Nous sommes bien d’accord, sauf que si la terre est trop liquide l’assise des fondations bouge et les éléments qui reposent dessus fissurent. Tout le monde sait bien qu’on ne construit pas sa maison sur du sable alors encore moins sur de la boue ! L’expert architecte ignore ce précepte vieux de quelques milliers d’années… 😥
Il accomplira ce diagnostic, ou plutôt ce que nous pourrions légitimement nommer une prouesse géologique, sans carottage et sans aucune analyse : qu’un regard vers le sol ! Nous serions en présence d’un expert doté d’un « pouvoir paranormal », je ne suis pas en mesure de nommer cela autrement. Comment pourrait-il savoir qu’il y a des mouvements du substratum et des variations hydrauliques (d’où vient l’eau d’ailleurs) en regardant le gazon ?
Notre budget de protection juridique sera amputé de 2000 € pour ce travail, pour 7 pages de cette qualité.
Par contre, le rapport du géologue, mandaté par nos soins, sera rejeté de la prise en charge. Certes d’un prix deux fois plus élevé, mais de 35 pages avec des tests au pénétromètre, des mesures d’attenberg, des carottages jusqu’à 10 mètres de profondeur, etc… Bref, je trouve que les analyses ont l’air très crédibles avec toutes ces analyses géotechniques.
Notre maison ne va pas donner raison à l’expert sur la suite des événements lorsqu’il parle de « Ces légers désordres » … Elle ne serait donc pas d’accord avec l’expert architecte ?
Les experts interviendront fin octobre 2010 et dans leurs expertises déclareront qu’il n’y a pas de problème et que tout au plus tous les dégâts sont antérieurs. Le marbre de notre salon se brisera en décembre 2010, des morceaux de plafond tomberont en mai 2011, le chauffage de notre salon bougera également au même moment ce jour de mai 2011… Hasard ❓
Mais il s’agit là d’une suite !!! et attention, on vous le promet, c’est encore plus fort ! Ça nous a un peu secoué tout ça, mais nous voulons croire que l’on va bien finir par nous entendre et mieux nous écouter, alors nous choisirons de persévérer.
En attendant, je vous adresse mes félicitations car vous venez de lire plus de 1400 mots sur cette section ! Alors on continue ?
Et bien, c’est parti pour le 1er round !